Assez de pépètes ! On veut des pétarous !

Le dessinateur Foolz est allé voir ce qui se passait à Bondy, la ville natale de Kylian Mbappé, après la victoire des Bleus au mondial que vous savez. Avec des textes et une vingtaine de scènes différentes en dessins, il en a rapporté une double page publiée dans Charlie Hebdo (1/08) où l'on voit qu'à part le ramassage des poubelles et le marché, il ne se passe pas grand chose dans cette banlieue à quelques kilomètres de Paris. La plus grande animation qu'il a croquée vient du rodéo de scooters sur l'origine duquel Foolz exprime une idée iconoclaste... Cependant celle-ci, d'idée, serait peut-être à creuser un peu plus avant. Par exemple, elle pourrait fournir une alternative aux sempiternels sujets récurrents des programmes du soir qui font le beurre des M8 et autres TMC : la police sur le périphérique parisien ; la police sur l'autoroute des vacances ; la police qui veille sur votre sécurité de citoyen planqué derrière son écran plat et qui en redemande ! Avec option sur les pompiers et les accidents de la route, bagnoles bien fracassées mais victimes estompées dans le paysage... Hip-hop et Break dance étant désormais des spectacles à part entière, avec une toute petite partie, une minuscule partie, de ce que coûte un film comme celui ci-dessous, il y aurait possibilité de faire un "52 minutes" (*) avec nos "scootéristes" dans leurs figures acrobatiques qui valent bien celles des acteurs si cher payés et si cher... doublés.

Les ceusses qui n'aiment pas (ou n'ont pas) la télé prennent au cinéma leur dose de meilleure qualité car beaucoup plus classe, plus esthétique (plus cher aussi que la télé). Un Tom Cruise est bien plus bandant que le brigadier-chef Cruchot de la CRS Routière Ouest Ile-de-France. Surtout lorsqu'il (Totom, pas Cruchot) fait mumuse - et plus si affinités - avec une Rebecca Ferguson. Mais toutes les guignoleries réalisées, à l'écran (avec le majeur sur l'embrayage !) restent de bon goût. Pas question de semer l'effroi parmi les populations, les motocyclistes méchants restent corrects. Ils explosent consciencieusement sans laisser de traces sur le bitume. On n'en demanderait pas autant à nos "animateurs" de Bondy, d'ailleurs ils coûteraient bien moins cher. Je cède gratuitement l'idée à qui veut mettre ses économies dans une telle affaire.

(¨*) 52 minutes, c'est le format égal à 1 heure de télé, publicités incluses...

CONTINUONS À OFFRIR AUX VISITEURS DE FACEBOOK ce que cet hébergeur-censeur ne veut pas qu'ils voient. Ainsi de cette photo d'une belle Laverda dont on peut se demander si c'est "pour de vrai" ou "pour de faux". On parle ici des vêtements des demoiselles, bien sûr...

... la réponse étant fournie par cette autre photo ci-dessous où l'on voit l'artiste-peintre dans ses œuvres. Les chemisiers sont faux, mais les avantages de mademoiselle Edwige Fenech et de sa co-équipière sont bien vrais. C'était dans le film italien de 1972 "Perche quelle strane gocce di sangue sul corpo di Jennifer" (en français cartésien plus simple : Les rendez-vous de Satan). On remercie au passage le Zhumoriste qui vous offre l'occasion réviser un peu de votre italien...

La loi de la gravité est implacable, mais c'est la loi...

FACEBOOK DEVRAIT RÉVISER SES CLASSIQUES NATIONAUX où l'on trouve de purs joyaux artistiques comme celui-ci. Il est vrai qu'il s'agit là d'une "native" (indigène) ce qui permettait toutes les audaces. Dans le genre, il y avait chez nous des cartes postales comparables : "Belle mauresque" ou "Type de femme du Maghreb" ou encore "Modèle de bayadère", la plupart aux seins nus, qui devaient bien plus au Bousbir qu'à une étude ethnologique. Ces cartes circulaient au vu de tous (Courrier de la Poste compris), alors que celles dont les sujets étaient des "blanches" (modèles pour peintres) tombaient sous le coup de la loi.

(Note à benêt : Ouiki nous apprend que le premier "quartier réservé" fut établi à Casablanca sur les terres d'un dénommé Prosper dont le nom, prononcé en arabe allait devenir Bousbir).

ON ENFONCE ENCORE UN PEU PLUS LE CLOU qui fixe Facebook au pilori de l'hypocrite censure avec cette publicité qui met en valeur une marque très peu connue. Comme bien d'autres constructeurs, les Portugais de Confersil ont fait appel à divers motoristes européens du milieu des années 50. Ils ont aussi créé leur propre moteur où l'on reconnaît sans peine une forte "influence" Zündapp. Cette maquina est un modèle Enduro de 50 cm3.