Oui, "Pourquoi ce surnom" me demande un visiteur intrigué. Évidemment, en un temps où le beurre se trouve en paquets comme le café existe en poudre, on ne sait plus comment est fabriqué ce qu'on mange. Et même si on savait !... Donc, le beurre se fait en séparant la crême du lait, puis cette crême est déposée dans une "baratte" qui fournit - enfin - le beurre. Du moins est-ce la fabrication théorique, à l'ancienne, à la main. Mais il ne serait pas étonnant qu'aujourd'hui ça se passe en laboratoire où un quelconque crapougniou de pougnafesse malaxe des paillettes de smorbluogara auxquelles il ajoute un peu de smilaxaspera (ah ! la smilaxespera que c'est bon !).
* La M.G.C. représentée ci-dessus est du premier modèle de 1929. Par la suite, tout en conservant le principe du châssis-poutre, le réservoir sera affiné, plus esthétique (voir ci-après les pièces neuves) et des haubans viendront renforcer la partie entre le support de selle et l'arrière de la boîte à vitesses. Pour en revenir à la moto M.G.C. "Écrémeuse", c'est la forme de son réservoir qui a inspiré les plaisantins qui l'ont rebaptisée, par allusion à l'ustensile qui se trouvait à l'époque dans toute ferme sérieusement équipée. La méthode de fabrication du beurre avait engendré des dizaines de modèles différents d'écrémeuses, un peu différents par leur principe mécanique, mais...
... toutes sont d'un aspect proche déterminé par la forme de la pièce dans laquelle se passait l'opération de séparation de la crême.
Le débit dépendait de la vigueur du bras de celui (ou celle) qui actionnait la manivelle, laquelle devait faire tourner les "assiettes" centifugeuses à 1 200 tous/minute dans le bol.
Grand spécialiste des M.G.C., Dominique Buisson exhibe le résultat de sa "pêche" aux pièces de machines de sa marque favorite. Ces réservoirs-coques et la platine de support du moteur (en haut, à gauche) de M.G.C. deuxième génération sont des pièces d'origine, neuves et jamais montées (au moment de la photo qui date de quelques années). Depuis, une refabrication d'une dizaine de coques a été lancée.
Pas vraiment fragiles les M.G.C., au point qu'un intrépide en a utilisé une dans ce qui semble bien être une "montée impossible", si l'on en juge par la chaîne qui entoure son pneu arrière...
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