Notre ex-correspondant au Japon, F.-M. Dumalakof a son mot à dire au sujet du grass, non du short-track tel qu'il se pratique (s'est pratiqué ?) en nipponnerie. Donc, on lui passe le micro :
"Au Japon y sont pas mieux que chez nous ! Jusqu'il y a une trentaine d'années (après je ne sais pas je ne suis pas retourné) les courses de short-track indoor étaient fort populaires auprès d'un public absolument pas motocycliste qui venait pour parier comme pour les courses de chevaux. Une seule machine était utilisée, une 250, très spéciale évidemment, construite par Suzuki. La HKS de la photo était construite par une boîte de tuning et réalisation de pièces spéciales qui travaille en sous-main pour Yamaha. Fondée en 1973 par un ex-ingénieur de Yamaha, elle a fabriqué pendant une dizaine d'année des 250 double-arbre à 4 soupapes sur la base de 1/3 de moteur de la Yamaha XS 750. Evidemment les journaux de motos nippons ne parlent absolument pas de ce sport, tout comme MJ en France pour le grass- track."
Photo prise par Dumalakof à l'Asagiri Kogen Museum, sur les pentes du Mont Fuji.
Confirmation de l'immense popularité de ce sport, des dizaines de cartes téléphoniques (c'était dans l'autre siècle avant le mobile, vous vous souvenez ?) étaient diffusées dans tout le pays pour en faire la promotion. Celle-ci, qui porte même un autographe, doit représenter un champion avec le numéro . Elle met en évidence la forme particulière du guidon et le harnachement du pilote digne de la Guerre des Étoiles.
Dans le seul but de faire progresser mes connaissances sur le short-track japonais - et de vous en faire profiter -, j'ai "googlé" : short-track japon et je suis tombé sur des photos de ce genre. Ainsi j'ai appris que le short-track était (aussi) un sport de glace. On s'éloigne quand même un peu trop de la moto. (Mlle Yu-Na Kim nous montre ici une figure de son "short" qui, en réalité, est l'abréviation de "short program"...).