Les réunions du Fanakick étant aussi conjugales que familiales, les dames et demoiselles sont représentées en nombre. Pas seulement dans le paddock mais aussi sur la piste...
... en solo comme ici, à l'aise sur sa Terrot culbutée, Francine avec un Geno d'époque ...
... alors que sur la ligne de départ, l'intégral de la sidecariste permet de dissimuler "le regard qui tue" la concurrence...
... ce qui n'empêche pas qu'une fois en route, il s'agit surtout de "garder la trajectoire" selon le cri de guerre du Fanakick Club.
Une température estivale (qu'on a bien regrettée par la suite) permettait "de retirer le haut" mais en gardant "le bas". Non par pudeur mais pour éviter un déshabillage fastidieux, tout autant que le rhabillage, entre deux séances de roulage plutôt rapprochées à La Châtre.
À la recherche d'un singe, François Gailhac en a rapidement trouvé un(e) charmant(e) dont les talents d'acrobate l'ont tout de suite enthousiasmé.
Le parc comptait une machine destinée aux Grands Prix et construite sur une (lointaine) base de Motobécane : la RA74 P (P = prototype). Elle était apportée par son créateur Bernard Deleuze qui fut en son temps pilote de 50. Pour tout savoir de ses machines et le détail de leur construction, un site : 125deleuze.free.fr/
Pas égoïste pour deux sous, Bernard confie à une dynamique maman son autre bébé, une Tobec RA71 refroidie par air. Comme l'indique le nom, cette 125 a été construite à partir de 1971 et depuis lors, B. Deleuze n'a cessé de la faire rouler.
Pilote improvisée mais pas plus impressionnée que ça de piloter une machine "historique". En effet, la RA71 fut la première Motobécane de vitesse à mettre les pneus sur un circuit, sans la moindre aide de l'usine, bien sûr !
Pilote mais d'abord chargée d'une famille dont il faut surveiller l'équipement de près. C'est qu'il ne s'agit pas là d'un costume de panoplie, mais d'un vrai équipement de piste !
On sait qu'au départ d'une course, la concentration du pilote est intense et les ultimes conseils du "team manager" sont précieux. Tout au long de ces journées, Cedric sur sa 350 RDLC a démontré qu'il en faisait son profit.
Dans son écurie bien fournie, Jean-Luc Gaignard a choisi une 350 Jonghi TJ 4 une française rare et encore plus rare sur une piste.
Un moteur moderne qui respire la robustesse sans renoncer à l'élégance : tout le talent de Giuseppe Remondini.
Impeccable Terrot deux-temps que son pilote échangera ensuite pour une Magnat-Debon quatre-temps pas moins belle. Quelle écurie !
Une 125 qui montre qu'on peut faire frotter les sliders avec une MZ. Et aussi un peu le carénage ?
Hugo grandit d'année en année, mais sa Ravat est toujours la même et toujours d'attaque.
Une Tobec (Confort, plutôt) avec quelques bonnes pièces qui améliorent la sécurité (fourche avant, frein)...
... sans oublier l'esthétique qui s'accommode fort bien d'un réservoir transalpin.
Après quelques tours sur une Terrot deux-temps, on remet ça au guidon d'une cousine Magnat-Debon culbutée. Ils font ça comme ça les Fanakick.
À droite et à gauche, les Monneroux Père et Fils sont aux petits soins pour Bernard Deleuze qui va s'élancer aux commandes de sa RA74 P.
L'allure de certaines machines (celles du "clan" des Normands, entre autres) n'a aucun rapport avec leurs performances sur la piste. Ainsi de cette Monet-Goyon culbutée très allégée - amputation d'un échappement - et modernisée par une boîte à sélecteur (au hasard, Matchless ?).
(La suite bientôt)
Intermède culturel : Vous sachant avides de connaissances en divers domaines, il m'a paru judicieux de vous communiquer quelques informations sur l'origine du nom de La Châtre. Il ne vient pas d'une spécialité locale consistant à priver de leur virilité les porcs et les chats (aussi les tomates) mais trouve son origine - nous dit Wikipedia - "dans le latin castra, pluriel de castrum, camp fortifié puis château fort. Le plus souvent, c’est un ancien camp romain qui est ainsi désigné". Avec Z'humeurs & Rumeurs, on se couche moins bête le soir qu'au matin à son réveil.