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Elvir-Viratelle : on en apprend un peu plus...

L'article ELVIR était à peine paru que trois heures plus tard Joost Heesakkers me laissait un mèle avec toutes les références des brevets déposés par le sieur Viratelle, Marcel de son prénom, donc "le nôtre", celui de l'Elvir.

Tout passionné de mécaniques insolites fera son profit d'une visite du site de Joost qui concerne tout ce qui a existé en 50 cm3 (et moins), principalement en Europe y compris la Grande-Bretagne. Bien que ce soit limité aux machines de route, il y a de vrais bijoux ! À ce que j'ai compris de la langue batave, un rallye international réunit chaque année tous les fondus du moteur sur la roue avant, la roue arrière, sous le pédalier, dans la roue (avant ou arrière), dans le cadre, etc. Que des découvertes toutes plus étonnantes les unes que les autres sur http://www.hulpmotor.net 

Elvir dessin 1Ce dessin représente ce qui est le plus proche de la machine existante et photographiée par François-Arsène. Le brevet en a été demandé le 21 novembre 1923 et délivré en mars 1924. Pour une meilleure lisibilité, j'ai effacé une partie de la numérotation pour ne garder que l'essentiel. Les amateurs peuvent se reporter au commentaire de Joost à la suite de l'article initial du 18 janvier où figurent toutes les références des brevets.

COMMENT ÇA MARCHE

Le moteur est représenté en M. Le pneu est en R (ou r) et la jante en r 1 qui reçoit les rayons r 2. La "couronne" de transmission finale D boulonnée sur les rayons est détaillée en Figure 5. Elle est constituée par deux "flasques assemblées par des séries de boulons servant d'axes à des galets ou rouleaux", précise M. Viratelle. Le pignon-moteur 2 entraîne par une chaîne 16 une paire de pignons accolés 12 et 13, dont l'un engrène sur la "couronne" D. Cette dernière pourrait éventuellement être remplacée par une chaîne classique "tendue dans la gorge d'une poulie à gorge" (NDLR : ce qui couramment est appelé "poulie-jante").

Elvir dessin boîtePlus d'un an auparavant, M. Viratelle avait déposé une demande de brevet pour une première version de son Elvir (18 novembre 1922). Elle différait essentiellement par une transmission par galet de friction sur le pneu arrière. Du moins est-ce ce qu'il y a de plus visible d'après les dessins de ces brevets qui montrent qu'il y a parfois très loin entre un brevet et sa réalisation. Mais déjà il était précisé que ce galet pouvait être remplacé par un pignon-moteur. L'embrayage est du type à cônes-cuir, technique courante pour l'époque. La mise en route du moteur est assurée par un kick-starter "à main" axé sur 47. Le petit levier à ressort 50 permet de mettre momentanément en contact les rochets 48 et 48 (erreur de numérotation qui se rectifie à la lecture du dessin). 

Elvir-verrouillage-vitesses.jpgVue en plan de la commande des vitesses par un fer plat coulissant (34) qui comporte un point mort entre chacune d'elles. Elles sont maintenues en position dans leurs encoches par un doigt de verrouillage à ressort 55. En 39, sous une "bague", un ressort en épingle amortit les mouvements qui évoluent de 40 à 45 et inversement selon la vitesse engagée (NDLR : l'auteur décline toute responsabilité en cas de mauvais fonctionnement d'un moteur découlant de ses explications. En conséquence, toute rectification est bienvenue, voire sollicitée...).

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M
Sur le premier schéma "le pneu est en R" : ben, ça vaut mieux, rouler à plat c'est pas bon :-)<br /> Xavier Viratelle, un descendant, suit passionnément tes trouvailles sur un groupe FB avec Isabelle B. L'histoire continue!
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