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Coupes Moto Légende 2011 (2)

Duhamel Di Carlo

Gardez ces images en mémoire, ainsi vous saurez à qui vous avez affaire et ça vous évitera bien des déceptions si vous aviez la mauvaise idée...

... de prendre la roue de l'un de ces champions, sur la piste de Dijon ou ailleurs !

Clausen.jpg

 

peugeot Boulicot plan général

On commence à bien la connaître mais on ne s'en lasse pas, c'est la réplique signée Jean Boulicot de la 500 Peugeot à moteur bicylindre vertical, double ACT commandés par pignons, quatre soupapes dans chaque cylindre, une extraordinaire technique pour son année de naissance : 1913 !     

Peugeot-Boulicot-moteur.jpg

 

Soif assistance

On ne sait qui souffre le plus de la chaleur, les pilotes ou l'assistance rapprochée.

Magnat spé gros plan duo

      Sur une base de 500 Magnat-Debon CCP, une compé-client (c'est la RCP chez Terrot la maison-mère) de 1934, le Grenoblois Louis Marmounier travailla le moteur, améliorant le graissage et adjonction d'un cylindre spécial. Le bas-moteur est typique des dijonnaises de course : le vilebrequin est monté avec un roulement à droite, deux roulements à gauche - côté pignon moteur - plus un autre roulement contenu dans le carter renflé et fermé par un petit couvercle fixé par 6 vis. Ce type de montage peu commun à donné à ces machines le surnom familier de "4 paliers". 

 

magnat susp AR

Louis Marmounier est resté fidèle à la fourche avant à parallélogramme mais pour l'arrière il a construit une robuste oscillo-coulissante avec la modification qui s'imposait sur la partie arrière du cadre

MV gamin

Il y a pire comme mobylette pour se déplacer dans le parc...   

twin italien 2 copie copie

Une curiosité italienne, c'est la Comet de 1954, un vertical-twin à distribution par double ACT à chaîne. C'est une création de l'ingénieur Alfonso Drusiani qui avait signé la 125 Mondial compétition de 1948, déjà un double arbre. Présentée en 175, la Comet fut ensuite épaulée par une 250 de même technique-moteur.     Reboul-plan-gene.jpg

L'année précédente, au même endroit ou presque, était exposé un bitza bizarre ("Bizarre, moi j'ai dit : bizarre ?") donc un bitza flat-twin dont le moteur était emprunté à l'armée française. Cette année, c'est aussi du français qui motorise ce bicylindre en V baptisé Lagregus et où l'on reconnaît des morceaux venant de chez Motobécane. Pour avoir plus de renseignements et savoir comment ça marchait, il fallait demander à "Grég". Sollicitée à grands cris, la cantonade n'a pu joindre ce Grégoire Reboul qui s'est classé 5e au Concours d'élégance (je ne me ferai jamais à "look") et j'en suis resté sur ma faim. Rendez-vous en 2012 peut-être... (Post scriptum : depuis que j'ai écrit ça, j'ai trouvé le site où Grégoire raconte toute l'histoire de sa création, mais je ne sais plus où c'est !).

Reboul mot gauche

Mélange de moderne et d'ancien mais il y a pas mal de jus de cervelle là-dedans.

Kawa-mono-2.jpg

Vue dans la bourse, cette Kawasaki (ex-Meguro) de  monocylindre culbuté de 18 ch et 165 kg presque complète (silencieux plutôt anglais...). Un bon début pour une collection car c'est maintenant - c'est même un peu tard -  qu'il faut s'intéresser aux premières japonaises, surtout celles qu'on n'a pas connues en France car jamais importées.

Motobecane-culbu-rouge.jpg

Parmi une trop maigre poignée de motos françaises de l'après-guerre, la Motobécane 175 culbutée type ZS emmenée par Julien Malaquin.

Terrot-dames.jpg

Magnifiquement restaurée, cette Terrot 250 FD de 1926 - c'est écrit dessus - est un modèle deux-temps dit "Dame et Ecclésiastique". Elle remporte la Coupe de la Moto Française (Collection Michel Leroy).

Terrot 750 V laté

La plus grosse des dijonnaises, 750 Terrot VA bicylindre en V à soupapes latérales de 1939. Beaucoup en furent commandées par l'armée française, mais peu furent fabriquées et livrées.

Sunbeam-sidecar-Precision.jpg

Mécanique anglaise mais bien peu orthodoxe : bloc-moteur 500 cm3 de 25 ch, bicylindre en ligne avec ACT commandé par chaîne et une transmission finale par arbre et vis sans fin, forme ce superbe attelage Sunbeam S7 avec side-car Précision qui incite au grand tourisme ! En 1954, la S8 plus légère en poids et en esthétique qui succèdera à la S7 inspira les Japonais de la "Kitagawa Automobile" qui en firent la Liner TW, une "copie-carbone" mais en 250 cm3 et avec un pont arrière classique. 

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