Difficile de se faire une opinion sur ce salon 2012. L'an dernier, on avait cru à un frémissement du côté des p'tites vieilles, présentées en assez grand nombre, avec un podium Bol d'or qui tenait la route. Ce n'était qu'une passagère poussée de fièvre. La crise, Monsieur, LA CRISE, vous dira t'on est passée par là. Mouais. M'est avis qu'elle a bon dos la crise en cette circonstance. Car du côté de l'automobile ancienne c'est, m'a-t'il semblé, le contraire qui s'est passé avec en plus un superbe podium de cyclecars qui donnaient bien envie de s'acheter une troisième roue (voire quatre si affinités).
Conférence au sommet sur le stand de la F.F.V.E. tenu par Alain Grare (à droite). Au premier plan, le plus vieil ancêtre du salon, une Terrot des premiers âges restaurée par Didier Rousier.
Toujours impressionnante avec son majestueux 500 CS 1 (CS = camshaft = arbre à cames, sous-entendu : en tête), cette Norton était présentée par les organisateurs du Vintage Revival Montlhéry qui s'activent en vue de l'édition prochaine des 20 & 21 avril 2013. Les nostalgiques qui pleurent sur la disparition des épreuves d'anciennes auront là l'occasion de faire rouler leur bécane sur le prestigieux autodrome sans avoir à se poser la question du retour au bercail en cas de panne. Pas question non plus de se faire des chaleurs au côté de pisse-feux dopés aux stéroïdes du commerce "réservés à la compétition" : ce Vintage n'accepte que des machines d'avant 1940. Alors comme ces jeunes gens sont bien sympathiques, on leur fait un peu de publicité...
... bien que le camarade Thierry Dubois n'ait pas particulièrement choyé la moto sur cette affiche. Fera mieux la prochaine fois, j'espère !
Jusqu'où ne va pas se nicher l'espionnage industriel ! Et la police laisse faire ?
Si l'on en juge par la quantité de pièces détachées pour elle que l'on trouve sur le vouèbe en Allemagne et en Grande-Bretagne, la Honda GB 500 a fait un carton dans ces deux pays. En France ? Totalement inconue car jamais importée. Raison de plus pour la rechercher aujourd'hui, d'autant qu'en général elles ont peu roulé. Lorsqu'on a passé une telle machine par toutes les épreuves de l'homologation à titre individuel (seul moyen d'en faire entrer une en France), on y tient bien plus que si on savait la retrouver chez le concessionnaire du coin. La seule que j'ai jamais vue dans la rue était dans le XIXème. Ell est bien restée 6 mois sur le trottoir, s'affaissant chaque jour un peu plus sur ses pneus fuitant. Un jour elle a disparu, ne laissant qu'une trace noire sur le goudron. Savoir ce qu'elle est devenue ?
D.S. Malterre : l'une des meilleures réussites françaises autour du culbuté A.M.C.
Pas peu fière de son cadeau d'anniversaire, Maria ! De fait, un Darmont 1000 en V de 1924 qui, grâce à ses deux vitesses vous emporte à des 90 kilomètres à l'heure, c'est bien plus enivrant qu'un diamant à gros carat. Quoique, l'un n'empêche pas l'autre !
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