Ceci est une piqûre de rappel à l'intention de ceux qui auraient raté la première injection du 9 février dernier !
Durant les années 30, la saison sportive parisienne commençait par un Grand Prix d'Ouverture à l'autodrome de Montlhéry. C'est l'honneur des p'tits jeunes organisateurs de ce Vintage Revival d'avoir ressoudé les maillons de la tradition (dans la grande ombre de l'Entonnoir Masqué) en réunissant deux, trois et quatre roues pour ces deux jours de fête mécanique. On ne va pas vous faire l'article sur le thème du "site de légende" ou encore de "l'anneau magique", voire de "l'anneau enchanté". L'essentiel est ailleurs, crachant ou pétouillant sur la piste (et) ou en exposition statique alentour : que des motocyclettes, cyclecars et automobiles d'avant 1940 en tenue d'époque (les pilotes). Juste pour vous donner envie, le petit échantillonnage que voici sur les 150 deux-roues enregistrés à ce jour et qui prendront la piste...
Majestic 350 dans sa sublime peinture craquelée. L'une des machines françaises les plus originales qui soient, témoignage de l'inventivité et de l'audace de nos constructeurs des années 30.
Les Indian bicylindres en V sont assez bien connues maintenant alors que les monos dites "Camel back" (à cause du réservoir en bosse de chameau sur le garde-boue arrière) sont extrêmement rares. À vrai dire, je ne crois pas qu'il en existe une seule roulante en France. Raison de plus d'admirer celle-ci qui nous viendra de Belgique.
Dans la série des "CP" (Compétition client) de Terrot, la marque-sœur Magnat-Debon a son équivalent avec cette élégante culbutée, la 175 LMCP.
Voir rouler et entendre une Hélicar ("L'Avion de la route") en action, même si c'est une réplique américaine, il n'y a qu'à Montlhéry qu'on pourra voir ça !
Les moteurs français à arbre à cames en tête se comptent sur les doigts d'une main et le Zürcher simple arbre qui équipe cette belle (et unique) Alcyon 1935 est l'un d'eux. Sauf erreur, il n'était connu à ce jour que par cette seule photo (Archives Moto Revue).
Une 500 Norton 18 de 1927 : juste pour voir ce qui rendait Hector Andreino tellement redoutable en course.
Si Gillet d'Herstal a construit un tricyclecar, Yves Campion doit en avoir un. Gagné ! c'est lui qui est au volant de ce 500 de 1936.
Épatez vos connaissances en testant les leurs : demandez-leur de quelle marque est cette machine de 1928. - Et vous, vous pouvez le dire ? - Oui ! - Mesdames et Messieurs il peut le dire ! Le Sar Rabindranath Duval est extraordinaire, il est sensationnel, il peut le dire ! (fin d'un sketch bien connu...).
L'une des rares Koehler-Escoffier 500 "Mandoline" qui roule et qu'on peut voir en piste au lieu de la laisser vieillir doucement dans un salon.
Son nom, c'est écrit dessus. Ce qu'elle est capable de faire, tout son moteur le dit pour elle. Merci au Musée de Rochetaillée de la sortir jusqu'à Montlhéry et dans l'espoir qu'elle retrouvera un jour son réservoir d'origine (il existe toujours, quelque part en France !)
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