Pas content du tout, Dominique Strauss-Kahn va donc porter plainte contre "Dédé la Saumure", proxénète déclaré (en Belgique) qui veut ouvrir (en Belgique) une maison dite "de plaisir" baptisée le Dédé Sex Klub (astuce belge). DSK est un acronyme (comme on dit dans les gazettes) déjà utilisé en France au moins deux douzaines de fois par diverses sociétés. Il est même déposé au titre de la propriété industrielle à l'I.N.P.I. ! De ce fait il devient difficile de l'interdire, voire impossible selon certains avocats dont celui de l'Association Eponymes (cité par Le Figaro). Pour notre part, on y ajoutera la marque de moto japonaise DSK qui a existé de 1954 à 1960 (*). La spécialité de la Daiki Seiki Company était de construire des copies conformes de B.M.W. soit déjà une entourloupe à la façon "Dédé". Mais, selon nos bons auteurs F.M.D.G. de "Motos Japonaises, 100 ans d'histoire", ces copies étaient réalisées avec l'accord des Germains à condition qu'elles ne soient pas commercialisées en Occident.
Note à benêt 1 : On profite de l'occasion pour rappeler que le "Dédé" dont il est question n'a rien à voir avec Dé-Dé, une marque de motos française des années 20/30 traitée ici-même le 23/12/2012.
Rectification : Mon astuce tombe à plat car le "proxénète déclaré" n'est pas surnommé Dédé mais Dodo... Ça m'apprendra à faire confiance à la Presse quotidienne.
La courte existence de cette marque DSK explique sans doute le peu de traces qui subsiste d'elle dans l'histoire. Elle a pourtant tenu sa place en compétition comme ici à gauche en 1959 au Mont Asama, circuit de terre tracé au pied du célèbre volcan. L'autre machine est un mono anglais ou copie japonaise d'anglaise.
Témoin de l'influence américaine, le guidon "cornes de vache" n'était pas un luxe. Il fallait maîtriser une lourde 500 sur un long tracé dont les virages devenaient de véritables ornières de terre meuble après le passage de plusieurs concurrents.
La B.M.W. japonaise s'est trouvée bien améliorée par une oscillante arrière que les Européens devront attendre encore. Mais il semble que la série au Japon n'en ait pas bénéficié, DSK préférant privilégier sa 250 monocylindre, clone de la R 25/3 munichoise.
L'un des écussons DSK à ses débuts (?) et sur une 250...
... exposée au musée américain Barber à Birmingham (Alabama) qui reprend plus franchement le symbole allemand de l'hélice d'avion, y compris dans les couleurs. Mais le "B" de B.M.W. pourrait être un "D" (?).
Aujourd'hui, si vous recherchez la Daito Seiki Company sur le Net, vous trouvez n'importe quoi parmi des milliers de réponses dont un DSK Hyosung (?). Et aussi des sites proposant des figurines féminines en plastique plus ou moins réalistes, plus ou moins habillées, plus ou moins érotiques. Pour ne pas m'exposer à une censure du Net, mon choix s'est porté sur celle-ci. Ce qui m'a appris que le "sumo" n'était peut-être pas qu'un sport d'hommes...
Les illustrations (de motos...) sont extraites du livre édité par la "Motorcycle Club Federation of All Japan Forever !". Son titre, écrit en vermicelles est impossible à reproduire ici.
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