Aux temps anciens de la chevalerie, le vainqueur d'un tournoi remportait la main et le cœur d'une demoiselle dont il avait défendu les couleurs. Cette tradition "édulcorée" s'est perpétuée longtemps dans bien des domaines sportifs. Ainsi dans les courses de motos où l'on a connu les Miss Moto, Reine de la Moto et autres Marraine de la moto. Chargée de remettre le traditionnel bouquet de fleurs avec une bise au gagnant, elle avait ensuite droit à un tour du circuit en selle derrière celui-ci. Émotions garanties !
Sur la Honda victorieuse, Michel Rougerie avec une amie (?) au Bol d'or 1969. Si quelqu'un la reconnaît... (Photo F-M Dumas Minolta 50 mm).
En 1938, Miss Jasmine Bligh teste malgré elle la maniabilité d'un sidecar Triumph
Mlle Tavan (?) sur une Guzzi qui semble avoir vécu (guidon en vrac), mais gagnante d'un gymkhana près de Marseille en 1950.
Même le moto-cross avait ses Miss comme ici dans le nord de la France où l'une d'elles est enlevée sur cette Gillet (?) menée par le pilote lillois Baselis qui fit quelques incursions à Montreuil dans les années 45/50.
Deux courageuses demoiselles prêtes au départ dans des tenues fort estivales. Pilotes non identifiés, mais je vote à 75 % pour le Nantais Jean Hazianis à droite, bien qu'il ait fait sa brillante carrière principalement sur des Gold Star.
Le Britannique, c'est bien connu, se dévergonde lorsqu'il est à l'étranger. À Pau, en 1953, Fergus Anderson essaie de pousser sournoisement son avantage auprès de l'élégante Miss. Il n'est pourtant que deuxième derrière son compatriote Tommy Wood (250 Guzzi) au premier plan.
Toujours à Pau en 1953, Eric Oliver tente de déborder son compatriote Anderson auprès de la même Miss décidément mise à contribution ! La scène se tient sous l'œil de Stanley Dibben (casqué), passager d'Oliver, et reçoit l'approbation amusée d'Inge Stoll la passagère de Jacques Drion (à droite) arrivé deuxième. La Norton 62 est celle d'Oliver, caractérisée - entre autres sucreries - par des fixations particulières de l'axe de roue avant.
Antoine Paba sur Norton au Grand Prix de Marseille en 1955. Toute une époque bien rendue par l'allure des organisateurs sportifs...
Encore une victoire pour Jacques Collot avec une passagère nullement impressionnée ! (Circuit inconnu).
La tradition se perpétue Outre-Atlantique où femme et enfants sont de la fête ! (Photo Dave Hoenig).