CETTE CARICATURE AMÉRICAINE reflète assez précisément la réponse de Facebook devant les multiples condamnations que la firme de M. Zuckerberg a récoltées ces deux dernières années. Que ce soit les ridicules 150 000 € de notre CNIL (Commission Nationale de l'informatique et des libertés), les 565 000 € de la Grande-Bretagne, les 1 200 000 € de l'Espagne, les 3 000 000 € de l'Italie ou encore les 110 000 000 € d'amende (un record !) que lui inflige la Cour européenne de la concurrence, ces chiffres glissent sur le "F" comme sur les plumes d'un canard sous l'orage. D'un canard dont le chiffre d'affaires annuel se promène aux alentours de... 23 milliards d'euros. Alors, quelques millions de moins par ci, par là... tant que les publicitaires ne boudent pas...
Mieux encore, Facebook attaque sur des terrains inattendus mais se fait ramasser, cette fois chez lui (?) et par les États-Unis eux mêmes.
Ci dessus, un extrait du quotidien Le Monde du 20 août 2018. Mais Facebook ne renonce jamais, surtout lorsqu'il s'agit de mettre encore plus de beurre dans les épinards... sur le dos des autres. Témoin cette information du 8 août précédent, toujours du même quotidien :
Non seulement Facebook veut vous "moraliser" en supprimant de votre page les images qu'il juge "incorrectes" (voir Zhumeurs du 28 avril 2018) mais il veut en plus mettre le nez dans vos comptes. Bien sûr c'est pour votre bien - des altruistes, on vous dit - car c'est afin de vous indiquer les "bonnes affaires" financières selon l'argent dont vous disposez. Oncle Picsou en faisait autant, mais lui, au moins, nous a fait rire !
On peut rire aussi, mais un peu jaune, de tous les organes de presse dont on a tiré les infos sur les chiffres précédents et qui terminent leurs articles par : "Suivez-nous sur Facebook et sur Twitter"...